Nous voulons une vie digne, sans discriminations ; un travail épanouissant, utile à la société, et qui subvient à nos besoins ; des logements abordables ; une alimentation saine et accessible ; du temps pour nous et nos proches ; préserver la biodiversité et les conditions de vie pour
l’humanité sur notre planète. C’est un autre monde que celui d’aujourd’hui.
Il est possible, si nous le décidons ensemble !
Le 1 % le plus riche de la planète émet deux fois plus de gaz à effet de serre que les 50 % les plus pauvres. Le capitalisme et la croissance économique infinie sur laquelle il se fonde augmentent les inégalités et causent des désastres écologiques. La minorité privilégiée au pouvoir augmente ses profits au détriment des conditions de vie et de travail des classes populaires.
Pour nous, la réponse à ces enjeux nécessite des changements en profondeur et ne peut être que collective, solidaire et démocratique. La majorité bourgeoise du Conseil fédéral et du Parlement a empêché toute amélioration, même minime, dans ces domaines. Aucun plan climat permettant réellement de répondre au dérèglement climatique n’a été mis en place. Le durcissement des politiques néolibérales détériore les services publics et appauvrit la population. Pour les conditions de vie de la population et pour la transition écologique, les caisses sont vides, mais quand il s’agit de sauver une banque, les fonds apparaissent comme par miracle.
Changer de cap
Dans ce contexte, nos candidatures au Conseil national et au Conseil des États portent la voix de celleux qui refusent cette évolution et se mobilisent sur leur lieu de travail, dans les bureaux, les usines et les champs, de celleux qui construisent des collectifs et des mouvements sociaux. Nous voulons un changement de cap. Nous voulons une politique qui défendra les intérêts du plus grand nombre et qui donnera la priorité à l’action climatique, écologique et sociale. Pour un monde vivable et respirable pour toustes.
Pour le partage des richesses, la restauration d’un rapport harmonieux avec la nature et la priorité du bien commun contre les logiques du profit. Pour une démocratie réelle où celleux qui produisent décident et où les besoins sont collectivement discutés.
Nous voulons produire moins, partager plus et décider ensemble.
La démocratie dont se vante la Suisse est très incomplète. Presque un tiers de la population, sans droits politiques, ne peut participer aux décisions qui touchent à ses conditions de vie. Au travail, la majorité de la population n’a aucun droit de décision sur son salaire et ses conditions de travail, et encore moins sur les buts de l’entreprise, questions pourtant essentielles pour chacune et chacun, et pour notre
avenir.
Des libertés fondamentales, comme celles d’expression ou de manifestation, sont mises en cause lorsqu’elles se heurtent aux intérêts du pouvoir. Pour étendre les droits démocratiques du plus grand nombre, nous proposons :
→ L’élargissement du droit de vote et d’éligibilité aux personnes
étrangères et aux jeunes dès seize ans
→ L’introduction de la motion populaire
afin de permettre un accès plus direct aux débats politiques parlementaires, à l’image du canton de Neuchâtel
→ La mise en place systématique de consultations de la population et d’assemblées citoyennes pour les projets d’envergure, notamment
en matière d’aménagement du territoire
→ La suppression de toutes les restrictions liberticides au droit
d’organisation et de manifestation, comme le fichage
POURQUOI CE LANGAGE ?
Le langage influence la réalité. Nous voulons l’égalité des genres ; notre langage doit donc manifester que le monde n’est ni masculin, ni binaire, et que notre projet inclut tout le monde. C’est pourquoi ce programme contient des néologismes comme celleux, iels, requérandes… Nous espérons que vous nous suivrez dans cet effort.
Le réchauffement climatique – deux fois plus élevé en Suisse que la moyenne mondiale – se poursuit. La consommation de charbon et de pétrole reste très importante. La biodiversité recule de plus en plus. Nos conditions de
vie, ainsi que l’accès à une nourriture saine et abordable, à un air respirable et à une eau non polluée sont menacées. Ce sont des faits scientifiquement établis.
Un système mortifère
L’actuel système économique capitaliste basé sur les énergies fossiles est à l’origine du réchauffement climatique et détruit les bases de notre vie. Alors que les populations les moins responsables du réchauffement climatique et de la destruction de l’environnement sont celles qui en souffrent le plus, ici en Suisse et au niveau mondial, le 1 % le plus riche continue de s’enrichir, gaspiller et polluer sans limites ni conscience. Ce système politique et économique reporte sans cesse l’abandon des énergies fossiles car il est incapable de changer de fonctionnement.
Partir des besoins
Il est pourtant indispensable dès maintenant de sauvegarder et de restaurer la biodiversité ainsi que de réduire rapidement et massivement la production de gaz à effet de serre. La production de biens et l’utilisation des ressources naturelles et de l’énergie doivent être adaptées à la protection du climat et non aux profits d’une minorité. Pour cela, une réorientation de la politique économique est nécessaire. Elle sera basée sur l’entraide, le partage, la satisfaction des besoins réels de la population et la préservation des biens communs. Elle priorisera la production de biens utiles, économes en énergie et en matières premières. La relocalisation de la production permettra le développement des circuits courts, et la diminution des déplacements de personnes et de marchandises
Pour un écosocialisme démocratique
Nous proposons ainsi un changement de cap vers un écosocialisme démocratique : il mettra fin à la folie d’une croissance infinie dans un monde fini et instaurera une économie de la sobriété qui permettra une vie heureuse pour toustes dans le respect des limites planétaires.
POUR UNE ÉNERGIE LOCALE, RENOUVELABLE ET UTILISÉE SOBREMENT
→ Un service public de l’énergie qui oriente la
production et la consommation selon les besoins réels de la population et la protection du climat
→ Un plan massif d’investissements publics dans les énergies renouvelables, dans le respect de la biodiversité et du paysage
→ Une interdiction des investissements dans les énergies fossiles
→ Un plan d’assainissement énergétique rapide
et contraignant des bâtiments
→ L’abandon du nucléaire : non aux irresponsables prolongations d’exploitation
POUR DES TRANSPORTS
ÉCOLOGIQUES ET ACCESSIBLES
→ La gratuité des transports publics régionaux et l’application des normes d’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite
→ La réorientation effective du transport de marchandises de la route au rail, en limitant la distance autorisée aux camions, aussi en trafic international
→ Un moratoire sur les nouveaux projets de routes, autoroutes et aéroports
→ L’interdiction des vols court-courrier et des jets privés
POUR ROMPRE AVEC LE CAPITALISME FOSSILE
→ La socialisation du secteur bancaire au service de la transition écologique
→ L’interdiction de la publicité commerciale
→ Un programme public massif de reconversion et de formation vers les métiers nécessaires au changement
POUR UNE AGRICULTURE PAYSANNE ET ÉCOLOGIQUE
→ Un plan de soutien aux méthodes d’agriculture régénératrice et préservatrices de la fertilité des sols, de la biodiversité, de l’eau et du climat
→ Le contrôle et la réduction massive des marges des grands distributeurs sur les produits agricoles locaux
→ La facilitation de l’accès à la terre pour les jeunes qui cherchent à s’installer
→ La sortie ou la non-ratification des traités de libre-échange qui détruisent l’environnement et concurrencent de manière déloyale la production suisse
Le mythe d’une Suisse où tout le monde est riche a la peau dure.
Mais dans les faits, une personne sur dix vit en dessous du seuil de pauvreté et 56 000 personnes travaillent à plein-temps mais doivent néanmoins recourir à l’aide sociale pour couvrir leurs besoins. En vingt ans, les primes d’assurance-maladie ont triplé. Les soins trop coûteux contraignent aujourd’hui une personne sur cinq à y renoncer.
Les salaires baissent
La précarité, que le Covid-19 avait déjà mise en lumière, s’est encore aggravée : le coût de la vie a explosé, notamment les primes-maladie, les loyers, le prix des
transports et de l’électricité, qui pèsent toujours plus lourd dans le budget des ménages. En parallèle, les salaires réels ont baissé de 0,8 % en 2021, 1,9 % en 2022
et baisseront encore cette année.
Les profits se maintiennent
Pendant ce temps, à Berne, la droite mène une politique antisociale avec l’appui des magistrats socialistes. Les autorités cantonales et fédérales distribuent
des cadeaux fiscaux aux multinationales et à leurs actionnaires (RIE 3 et RFFA) et assèchent les caisses de l’État. Les services publics sont dégradés : l’hôpital
est affaibli, sans investissements pour le soutenir et les coûts de la santé augmentent.
Les personnes salariées subissent des attaques répétées sur leurs retraites (PV 2020, AVS 21 et LPP 21), et sur leur salaire, insuffisamment indexé. La succession
de ces décisions fédérales montre que celleux qui nous gouvernent ne reculent devant rien pour multiplier les profits privés sur le dos des personnes salariées, qui sont condamnées à travailler toujours plus et toucher toujours moins sous prétexte que l’argent manque dans les caisses. En revanche, le Conseil fédéral a mis sans difficulté plusieurs milliards à disposition de l’UBS pour lui faciliter son rachat à bas prix de Crédit suisse.
Nous sommes les 99 %
Ce système ne peut plus durer ! Nous voulons placer la solidarité avant les profits. Nous voulons partager les richesses que nous sommes 99 % à produire, pour garantir, à chacune et chacun, une vie digne.
POUR QUE CHACUN·E PUISSE VIVRE DE SON TRAVAIL, TRAVAILLER MOINS ET VIVRE MIEUX
→ Un salaire minimum légal de 4500 francs nets par mois pour un emploi à 100 % et de 3000 francs pour les stagiaires, indexés automatiquement
→ Une semaine de travail de 32 heures sans perte de salaire et 5 semaines de vacances. À terme, une réduction progressive du temps de travail
POUR UNE SANTÉ PUBLIQUE DIGNE DE CE NOM
→ Une caisse maladie unique et publique avec des primes proportionnelles au revenu, sur le modèle de l’AVS
→ La levée des brevets sur les médicaments, assortie d’un contrôle public sur leur prix et leur distribution
POUR DES RETRAITES DIGNES
→ L’intégration du IIe pilier à l’AVS pour parvenir une rente minimale de 4500 francs par mois
→ La retraite à soixante ans ou après quarante annuités pour toutes et tous avec reconnaissance des années de travail éducatif et domestique
POUR LE DROIT AU LOGEMENT
→ Le blocage des loyers et des charges
→ L’instauration au plan national d’un droit de préemption et d’expropriation en faveur de la construction de logements à loyers abordables, et d’un droit de réquisition automatique des logements et locaux vides
→ Une meilleure protection des locataires contre les résiliations de bail en cas d’arriéré de loyer
POUR DES SERVICES PUBLICS FINANCÉS PAR UNE FISCALITÉ
REDISTRIBUTIVE
→ Un plan d’investissements massifs dans les services publics, en particulier dans la santé, l’éducation, l’accueil de jour et les EMS
→ La suppression des cadeaux fiscaux aux grandes entreprises, aux grandes fortunes et aux hauts revenus
→ Une fiscalité réellement progressive : baisse d’impôt pour les bas et moyens revenus et hausse pour les revenus imposables supérieurs à 150 000 francs par an
Depuis des décennies un véritable racisme d’État s’est forgé en Suisse.
La politique officielle, c’est le non-accueil et le renvoi forcé de nombre de requérandes d’asile, des statuts de séjour discriminatoires
pour les personnes « non européennes » et le refus systématique de régulariser les
sans-papiers.
Exclure pour exploiter
L’UDC a fait de la xénophobie son fonds de commerce électoral, accusant « les étrangers » de faire augmenter le chômage ou l’insécurité pour justifier leur renvoi. Pourtant l’économie suisse et ses profits dépendent aussi de l’emploi de ces personnes aux postes les plus mal payés économie domestique, santé, petite enfance, hôtellerie restauration, nettoyage ou vente.
Par ailleurs, de fréquents contrôles policiers au faciès, souvent humiliants, parfois violents, voire mortels, visent les personnes n’ayant pas la peau blanche.
La participation suisse aux Accords de Schengen/Dublin et au financement de Frontex contribue à faire de la Méditerranée un cimetière et dresse aux frontières de l’Union européenne des barbelés meurtriers.
Nous défendons l’égalité des droits politiques, sociaux, économiques de toutes celles et tous ceux qui vivent et travaillent en Suisse.
La Suisse abrite de nombreuses sociétés qui exploitent à leur profit les matières premières et les peuples du Sud global. Les banques continuent à faire de la Suisse un paradis fiscal pour des multinationales, despotes et trafics. Cette politique hautement profitable pour une minorité de possédants est menée sous couvert d’une neutralité qui se résume la plupart du temps à s’aligner sur la puissance dominante.
Pour le droit des peuples
Nous voulons que la politique internationale suisse se base sur le droit inconditionnel des peuples à l’autodétermination ainsi qu’aux libertés fondamentales et démocratiques ; sur la solidarité internationale et sur
une contribution active à la paix. Elle doit condamner toute intervention impérialiste, d’où qu’elle vienne.
ET D’ACCUEIL POUR TOUSTES CELLEUX QUI FUIENT LA MISÈRE, LES GUERRES, LES DÉSASTRES ÉCOLOGIQUES, LA RÉPRESSION, LES VIOLENCES SEXISTES :
→ Extension à toute personne cherchant refuge en Suisse de la politique d’accueil mise en place dans le cas de l’Ukraine
→ Arrêt des mesures de contrainte et des renvois forcés et fermeture des centres de détention administrative et d’enregistrement fédéraux
→ Dénonciation des accords de Schengen/ Dublin et arrêt de la participation financière aux opérations de Frontex
POUR L’ÉGALITÉ DES DROITS DE TOUSTES CELLEUX QUI VIVENT ET TRAVAILLENT EN SUISSE :
→ Droit de vote et d’éligibilité pour toustes
→ Adoption d’une loi fédérale contre toutes les formes de discriminations liées à la
nationalité ou à la couleur de la peau, sur le modèle de la loi sur l’égalité entre les femmes et les hommes
→ Naturalisation automatique pour toute personne « étrangère » après cinq ans de
résidence ou à sa naissance sur sol suisse
→ Régularisation collective des personnes sans permis de séjour pour mettre fin à leur précarité extrême
→ Instauration d’une autorité indépendante de plainte intégrant la représentation
d’associations antiracistes et de défense des droits humains afin d’enquêter sur toutes les formes de violence policière
CONTRE LE PILLAGE DU MONDE,
NOUS VOULONS :
→ La levée complète du secret bancaire
→ L’imposition des multinationales à 25 % minimum
→ La responsabilité devant la loi suisse des multinationales basées en Suisse, de leurs filiales et sous-traitants
→ La transparence de la place financière et une collaboration internationale contre la fraude fiscale par l’échange automatique des données
CONTRE L’INVASION DE L’UKRAINE,
NOUS SOUTENONS :
→ Le droit de l’Ukraine à se défendre, y compris par les armes
→ Une paix sans annexion
→ L’annulation de toutes les dettes contractées par l’Ukraine pour sa défense
→ L’expropriation des fortunes en Suisse des complices de Poutine au profit de la
reconstruction de l’Ukraine
→ Les luttes des mouvements sociaux, syndicalistes, féministes, socialistes d’Ukraine
Depuis 2019, les mobilisations de la Grève féministe dénoncent les multiples discriminations patriarcales qui touchent différentes sphères de la vie :
du travail à la santé, en passant par les retraites et la migration. Malgré ces mobilisations, l’égalité est loin d’être atteinte.
Des écarts salariaux inadmissibles
Les femmes sont deux fois plus concernées par les bas salaires que les hommes. Elles sont majoritairement assignées à des métiers peu valorisés et mal rémunérés
(comme l’éducation et les soins) ainsi qu’aux temps partiels, indispensable pour concilier vie familiale et professionnelle.
L’écart salarial global entre femmes et hommes était en 2020 de 18 %, dont près de la moitié est strictement dû à la différence de genre (non explicable par l’expérience
ou une carrière interrompue). Dans certaines branches, comme l’horlogerie, il atteint 25 %. La différence globale de revenus du travail entre femmes et hommes, en tenant compte des temps partiels, est même de 43 %. Ces discriminations se répercutent sur leur retraite: au niveau fédéral, un tiers des retraitées ne vivent que de l’AVS ; et quand elles touchent un 2e pilier, leur rente reste très inférieure à celle des hommes. Les femmes représentent ainsi 66 % des bénéficiaires des prestations complémentaires à l’AVS dans notre canton.
Le patriarcat tue
À cette violence économique s’ajoute une autre. La Suisse enregistre un meurtre toutes les deux semaines des suites de violences domestiques. Les violences, le harcèlement et les viols sont un fléau invisibilisé par les statistiques,
tout comme les discriminations qui touchent les personnes LGBTQIA+ dans la sphère professionnelle, l’accès aux soins, à la santé sexuelle ou aux assurances
sociales. Méprisant les mobilisations féministes, la droite augmente l’âge de la retraite des femmes et péjore la LPP, obligeant à cotiser plus pour toucher moins. Les attaques de l’extrême-droite contre les droits des personnes trans’ cachent une offensive réactionnaire plus large contre les femmes, les personnes LGBTQIA+ et leur droit à disposer de leur corps. Par ailleurs, l’UDC détourne les luttes féministes pour justifier le racisme et le renvoi des hommes migrants. Nous défendons une politique féministe qui met au centre la solidarité, la lutte contre les violences et
la reconnaissance du travail domestique et des soins.
POUR UNE ÉGALITÉ DANS LES FAITS AU TRAVAIL
→ L’application stricte de la LEg : un contrôle annuel de l’égalité salariale dans chaque entreprise, indépendamment de sa taille, par l’inspectorat du travail, assortie de statistiques publiques
→ Des crèches gratuites garantissant une place par enfant, afin de concilier vie
professionnelle et vie familiale
→ Un congé parental d’une année pour toutes les personnes qui participent à s’occuper des enfants
→ La revalorisation salariale des métiers
précaires majoritairement féminins
→ La prise en compte du travail domestique et des soins lors du calcul des prestations de toutes les assurances sociales
POUR LE DROIT À DISPOSER LIBREMENT DE SON CORPS
→ L’inscription de l’avortement libre et gratuit dans la Constitution, sa dépénalisation et son remboursement intégral
→ L’accès libre et remboursé à la procréation médicalement assistée
→ L’accès libre et gratuit aux mesures de transition de genre, sans nécessité d’un
diagnostic de dysphorie de genre
POUR DES MOYENS DE LUTTE CONTRE LES VIOLENCES SEXISTES ET SEXUELLES
→ La mise en place d’un observatoire des violences sexistes et intra-familiales, public et indépendant
→ L’application sans réserve de la Convention d’Istanbul par l’instauration d’un plan national de lutte contre les violences sexistes et intra-familiales
→ Le renforcement du dispositif fédéral de la LAVI sur le plan financier
→ La reconnaissance comme motif d’asile des violences sexistes, sexuelles et en raison de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre