EàG Vaud est une coalition qui rassemble les mouvements Solidarité & Écologie, décroissance alternatives et solidaritéS. Au Grand Conseil, nous faisons partie d’un groupe parlementaire EàG – POP, qui occupe actuellement trois sièges.
À l’élection au Conseil d’État le 20 mars prochain, votez pour nos quatre candidat·es !
Gabriella Lima, Lausanne, engagée dans la solidarité internationale, membre de solidaritéS, Master en science politique
Hadrien Buclin, Lausanne, député Ensemble à Gauche, membre de solidaritéS, chercheur à l’Université de Lausanne
Mathilde Marendaz, Yverdon-les-Bains, conseillère communale, activiste pour le climat et Master en géographie humaine
Elodie Lopez, Vevey, conseillère communale et députée, membre du groupe Décroissance-alternatives, collaboratrice scientifique
La crise climatique ne peut plus être ignorée. Ces derniers mois, nous avons vu des phénomènes météorologiques inquiétants se passer y compris en Suisse (débordement du lac de Neuchâtel à Yverdon-les-Bains, tempêtes, pluies ininterrompues durant l’été, etc.). Le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) l’annonçait depuis des années, son dernier rapport le confirme, le vivant sur la planète Terre est menacé. L’urgence climatique est la démonstration d’une crise bien plus profonde et globale : celle d’un système capitaliste productiviste destructeur pour l’humain et la planète. Cette dernière ne peut et ne doit pas être séparée de toutes les autres crises : économique, sociale, sanitaire. Celles-ci sont symptomatiques d’un système malade qui ravage la majeure partie de la planète et exploite 99% de ses habitant·e·x·s, le Sud global, les femmes et les minorités de genre en premier lieu.
Face à ces enjeux imminents, des solutions qui visent la racine du problème doivent être mises en place. La démocratisation des moyens de production et une rupture avec le capitalisme sont nécessaires. En d’autres mots, une seule réponse est possible : la décroissance. Au contraire d’une écologie élitiste qui ne fait qu’augmenter le fossé des inégalités, nous avons besoin d’une écologie réellement populaire et sociale qui s’attaque en premier lieu aux responsables des crises que nous vivons.
Nous avons besoin d’une révolution sociale, écologique et solidaire. Un virage éco-socialiste. L’action et l’engagement à l’échelle cantonale ne peut se passer d’une réflexion sur des enjeux plus globaux, car le Canton de Vaud n’est pas une terre sacrée que les problématiques soulevées ci-dessus épargneraient comme par magie, bien au contraire. Depuis 10 ans, le gouvernement vaudois est à majorité « rose-verte », alors que le parlement rassemble une majorité d’élu·e·x·s du centre et de droite. Or, à quelques exceptions près, la coalition gouvernementale mène, avec la majorité du parlement, une politique radicalement libérale, produit d’un consensus mou entre les forces politiques dominantes du Canton. Cette orientation a des conséquences néfastes qui touchent une majorité de la population, tant sur le plan écologique que social. À nos yeux, cette politique est incapable de répondre aux besoins de la majorité de la population et des générations futures. C’est dans cette optique que le groupe Ensemble à Gauche présente ses candidatures au grand Conseil ainsi qu’une candidature au Conseil d’État.